Salle de Conférences
le 16 février 2007 à 14:00
Si
est une courbe définie sur un corps
et
un diviseur
-rationnel sur
, l'existence d'un G-revêtement abélien
défini sur
, de diviseur de ramification
et de degré premier à la caractéristique de
impose des contraintes arithmétiques sur
,
et
. Ces contraintes permettent de relier l'étude de la torsion sur les jacobiennes de courbes à celle des points rationnels sur certains espaces de modules de
-revêtements. Je décrirai la connexion entre ces deux problématiques et certains résultats qu'elle a permis d'obtenir, notamment: \begin{itemize} \item une formulation modulaire de la conjecture de torsion forte pour les jacobiennes de courbes. \item une généralisation en dimension supérieure de la tour des courbes modulaires
pour les jacobiennes hyperelliptiques. \item le théorème suivant: \end{itemize} \noindent\textbf{Théorème:} \textit{On se fixe un nombre premier
, un corps
de type fini et de caractéristique
et un groupe profini
contenant un sous-groupe ouvert
tel que
. Alors, quelque soit la courbe
que l'on considère, il n'existe pas d'extension galoisienne
de groupe
et de corps des modules
.} \noindent Ce théorème, qui est un contre-exemple à une variante faible du problème de Galois inverse régulier profini (variante vraie pour les groupes finis), a une interprétation modulaire en terme de non-existence de systèmes projectifs sur certaines tours d'espaces de modules pour les courbes avec
-action.