Quelques développements récents en combinatoire additive dans le contexte des groupes non-commutatifs
Soit
un groupe abélien fini. Soient
et
deux parties de
telles que
. Les théorèmes additifs classiques nous disent que si on exclut des cas dégénérés par les conditions
et
, alors
est soit une progression arithmétique, soit est bien recouvert par des translatés d'un sous-groupe. Nous obtenons une généralisation de cette caractérisation au cas des groupes non commutatifs qui fait apparaître des exemples quelque peu inattendus d'ensembles
qui ne sont ni des progressions, ni très bien recouverts par des translatés d'un sous-groupe. Nous nous appuyons sur la méthode atomique d'Hamidoune que nous présenterons dans l'exposé avec quelques applications.