Souvenirs de la Maison d'Education de la Légion d'Honneur



Petite galerie de photos en attendant mieux...




Voici la cours d'honneur de la Maison d'Education de la Légion d'Honneur. Joli, non ? En fait, c'est surtout la cours d'honneur de l'ancienne abbaye de Saint-Denis qui a été réquisitionnée pour ces demoiselles. C'est sûr, ça change des moines. Bon, bref, on entre là-dedans, tout de suite, on est impressionné. D'ailleurs, on voit très bien la Basilique de Saint-Denis (c'est connu : ya même une station de métro à ce nom là) derrière. L'espèce de toit vert-de-grisé.




Alors, ça, c'est une vue d'ensemble des "nouveaux" (doivent avoir une quinzaine d'années maintenant...) bâtiments du scolaire. Voyez les trois espèce de petits jardins alignés sur la droite ? ben c'est au dessus de la rotonde où se distribuent respectivement, du plan le plus proche au plus éloigné : les classes des terminales (j'ai oublié comment on devait les appeler, devait y avoir une dénomination particulière pourtant, "multicolores", peut-être), les classes des "blanches" (première), et les classes des "naccarats" (rouge en fait, mais ça ne fait pas top dans un truc militaire de s'appeler "rouge", bref, les secondes, quoi)




Bien, là, vous pouvez admirer en haut à gauche, une autre partie de l'abbaye. Les grandes fenêtres au milieu en bas, c'est le réfectoire, l'aile qu'on voit à droite, au rez de chaussée, c'est la chapelle, au dessus, un ancien dortoir je crois bien, sinon, d'anciennes salle de classe. Dans l'aile gauche, en bas (caché par la pelouse), je n'ai jamais su ce que c'était, au dessus, ancien dortoire au ancienne salle de classes. Le joli bâtiment blanc à droite, c'est la musique (ancien gymnase, personnellement, je l'ai toujours connu dédié à la musique), en bas, c'est la fin des "nouveaux bâtiments", réservées aux classes de physique et biologie. La demoiselle que l'on voit au milieu de la pelouse doit être Agnès de Longueville, dans la tenue d'été des terminales. En bas, le coin de mon étui à photos, désolée.




Reconnaissez-vous le chemin circulaire ? c'est celui qui était en premier plan sur la photo précédente, vue diamétralement opposée. En premier plan, le dessus des classes de physique et biologie, au fond, on voit l'amphithêatre que je n'ai jamais vu utilisé à part pour faire les révisions au soleil, mais attention aux insolations, et le bout des nouveaux bâtiments (salles d'histoire-géo, salle d'info, et deux ou trois autres peu utilisées, de secours on va dire, normales, très sombres). Encore plus au fond à droite, la ville de Saint-Denis, à gauche, derrière le grillage, la partie du parc qui a été cédée à la même ville de Saint-Denis.




Une exemple de délire absolument réprouvé : Céline Rossignol en pleines révisions du bac. Les terminales étant supposées devoir travailler plus longtemps le soir à cause du bac, on avait droit á une étude de 8h à 10h dans les anciennes salles de classe, mais uniquement en tenue de nuit (les naccarats et blanches n'ayant qu'une étude de 8h à 9h dans leur salle de classe habituelle). A droite, Bénédicte Folio, ma voisine pratiquement partout pendant ces deux années, et aussi discrète et réservée que je suis (et commençais à être) exubérante et extravertie).




Ben là, c'est moi. Pour vous donner une idée des nouvelles salles de classe. Petits amphis, quoi, pratique, avec au fond, les placards personnels. Mon bureau était celui où traînent la boîte de la pellicule et l'étuis de l'appareil photos. Il y avait donc 5 ou 6 classes comme ça autour d'une rotonde que j'ai déjà mentionnée, et ce, pour les naccarats, les blanches, et les terminales. Chaque rotonde s'ouvrant par un couloir sur un énorme couloir sous la verrière tout en long que l'on voyait sur la première photo.




Bâtiment de musique : salle des fêtes (au premier, les classes de cours, et les studios contenant les pianos d'étude). Je suis en train de saluer, devant, réverence "Légion", après mon dernier baroud d'honneur lors de la remise des prix de terminales. Ce jour là, où j'allais enfin quitter cet endroit, après avoir mis tout mon coeur, ma colère et mes angoisses dans le premier mouvement de la sonate numero 2 de Schumann, je crois, j'ai été ovationnée...




Enfin, juste pour montrer, la répétition générale du concert présidentielle, avec les parents et les invités autres que ceux de marque qui venaient le lendemain. Debout, derrière moi, mon prefesseur que j'ai tant chahutée : Mme Pommier. Sur l'estrade, dirigeant l'orchestre, Maître Lavagne. Le morceau que je jouait était "L'allegro appassionato" de Saint-Saens, version avec orchestre, on s'en saurait douté. Je l'ai donc joué le lendemain devant François et Danièle Mitterrand, soi-même.


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